Avec la MEDMAX Occitanie l Saïdia Resorts, dont la première édition partira de Port-Camargue vers le Maroc le 29 septembre pour arriver dans la Marina de Saïdia, le navigateur Kito de Pavant, associé à Christophe Carniel, CEO de VOGO sport, concrétise aujourd’hui son pari de créer une course au large en Méditerranée, reliant les continents qui bordent la Grande Bleue.
Avec près de trente concurrents inscrits à moins de trois mois du départ, l’engouement des marins pour cette course inédite est déjà un signe de succès. Kito de Pavant, ses partenaires et son équipe ont présenté la Med Max aux médias marocains ce jour à Casablanca.
Entourés des skippers Mikaël Mergui (Class40) et Christopher Pratt (Ocean Fifty), ils ont sensibilisé les invités à cette discipline encore peu développée au Maroc. L’arrivée des équipages sera rythmée par une grande fête ouverte à tous et gratuite sur le village de Saïdia.
Med Max l La course : un sprint en duo entre deux rives !
Course en Méditerranée inédite de par son plateau, son parcours et sa destination, la première édition de la Med Max Occitanie – Saïdia Resorts va révéler bien des surprises à la trentaine d’équipages en double, qu’ils soient en monocoque (Class40) ou en multicoques (Ocean Fifty). Entre Port-Camargue et la Marina de Saïdia, au Maroc, le parcours imposera des passages obligés et bien des pièges : après avoir laissé à bâbord la bouée devant le Théâtre de la Mer, à Sète, pour saluer une dernière fois le public, cap vers les Bouches de Bonifacio, entre Corse et Sardaigne. Puis contournement de la Sardaigne (avec « descente » sur l’île de Stromboli pour les Ocean Fifty), pour filer plein ouest, vers les Baléares, entre Ibiza et Formentera. Et enfin, cap vers le Maroc, via les îles Zaffarines, prémices des délices qui attendent les concurrents dans la Marina de Saïdia, à l’arrivée.
Un plateau de « fous de mer » Class40 : gare à la « squadra azzurra » !
Avec cinq équipages italiens inscrits sur cette première édition de la Med Max, la bagarre entre cette « armada italienne » et la flotte française va mettre le feu sur la course des Class40. Face à Mikael Mergui (Centrakor), Achille Nebout (Amarris) et Aurélien Ducroz (Crosscall), d’autres outsiders vont se dresser comme les Ambrogio Beccaria (Alla Grande – Pirelli), Alberto Riva (Acrobatica) ou encore Andrea Fornaro (Influence 2), tous naviguant sur des Class40 dernière génération.
Derrière eux, les « gars Pur Sud » Mathieu Foulquier-Gazagnes (Sotraplant TRS), Matthieu Claveau (Prendre la Mer – Agir pour la Forêt) ou François Verdier (Phare40), avec des bateaux plus anciens mais tout aussi efficaces, auront eux aussi leurs cibles italiennes en ligne de mire, comme le jeune Matteo Sericano (Tyrolit) ou encore Marco Guerra (Imagine Act).
Il faudra également compter sur les « amateurs très éclairés » que sont Benoît Garibal (Altair-Maiia), Laurent Camprubi (Glaces Romanes), Goulven Marie accompagné par Nasser Arrais natif de Nador, sur Qwanza Bexa .On aura une attention particulière pour le joli projet du mal voyant Joël Paris (Rêve à perte de vue), et le bizuth Nicolas Toury (Hydra).
Ocean Fifty : « baston » sur trois flotteurs
Belle bagarre sur l’eau en perspective également du côté des multicoques de 50 pieds, engagés dans leur circuit, les Ocean Fifty Séries, dont la Med Max sera le 4e acte. Sur ce début de saison 2024, Erwan Le Roux (Koesio) et Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton) sortent du lot. Mais la jeunesse d’un Baptiste Hulin (Viabilis Ocean) tout comme l’expérience du « doyen » de la série, Fabrice Cahierc sur « Realités », seront à prendre en compte. Également ambitieux, Luke Berry (Le Rire Médecin) ne sera pas en reste, tout comme le « local », seul skipper d’Ocean Fifty basé en Méditerranée, le Marseillais Christopher Pratt (Wind of Trust – Fondation pour l’enfance), bien décidé à rester maître de « sa » grande Bleue.
Il faudra aussi surveiller les nouveaux venus : l’équipage cent pour cent féminin de « Upwind by Merconcept » (Anne-Claire Le Berre et Elodie Jane Mettraux), tout comme Laurent Bourguès et Clément Giraud (Mon Bonnet Rose) ou encore Matthieu Perraut (Inter Invest).
La Med Max nous dévoilera dans les prochaines semaines de magnifiques surprises, à l’annonce des co skippers.
Quelques mots de Kito de Pavant
Vous attendiez-vous à un tel succès pour une première ?
Kito de de Pavant : On s’était dit : « on propose un joli spectacle, on va faire une jolie course, donc ça va attirer du monde. On avait tablé sur trente bateaux, tout en sachant que ça paraissait très optimiste, voire prétentieux. Aujourd’hui, on n’en est pas loin. Ce qui veut dire qu’on a bien bossé, on ne s’est pas trop trompés sur le concept et qu’on a des arguments qui ont réussi à convaincre autant de marins ».
Il y a réellement du niveau. Là aussi, satisfait ?
Kito de de Pavant : Oui, il y a du lourd. En Ocean Fifty, il va y avoir les dix multicoques qui composent la classe. En Class40, il y a aussi du nombre et du niveau, du costaud. Notamment avec ces Italiens qui raflent tout, mais les Français ont aussi du répondant.
Mais aussi des amateurs dits « éclairés »…
Kito de de Pavant : Sur la Med Max, on a ce mélange savoureux de gens qui ont leur boulot à côté et qui vont prendre de belles vacances sportives aux côtés de pros qui travaillent toute l’année pour optimiser leur bateau pour que nos courses soient belles.
Et la dimension voyage, découverte ?
Kito de de Pavant : Faire des courses qui vont ailleurs, un autre pays, un autre continent, ça me paraît important. D’autant plus aujourd’hui avec ce qui se passe en France, ce projet arrive à pic pour remettre un peu de lien avec d’autres peuples, d’autres communautés qui vivent cette Méditerranée.
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