Le dernier conseil d'administration de la SNTL a dressé un tableau positif, après plus de trois ans d'efforts pour repositionner la société nationale comme un acteur majeur du secteur du transport et de la logistique.
La Société nationale de transport et de logistique a pu, entre 2019 et 2020, améliorer une série d'indicateurs d'activité, comme l'a constaté le conseil d'administration de la société, tenu le 16 septembre, sous la présidence du ministre de tutelle en fin de mandat, Abdelkader Amara. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur les comptes des deux dernières années.
De même, l'assemblée générale de la société a tenu une réunion par vidéoconférence pour l'approbation des comptes de la société pour la même période, ce qui a mis en évidence "l'importance de la tenue du conseil d'administration et de l'assemblée générale de la société qui clôture tant d'années d'efforts continus pour réformer la gestion et améliorer la situation financière de la société et ouvre des perspectives prometteuses dans les domaines du transport et de la logistique", comme en témoigne le bilan établi par le département de tutelle.
L'étape cruciale sur la gestion des gares routières a été, pour sa part, déterminante, sans oublier le "modèle de rapprochement stratégique entre TangerMed et Marsa Maroc", précise la même source.
Le rapport montre également l'important travail effectué depuis deux ans par le ministère des Finances et du Transport pour ouvrir la voie à la conclusion du contrat programme entre l'État et la SNTL.
Un appel a été lancé lors de la tenue du Conseil d'Administration, afin que les composantes de la société nationale " puissent examiner de manière rapide la conclusion du contrat-programme en vue de l'adopter dans les meilleurs délais ".
Le contrat entre l'Etat et la SNTL sera, en effet, susceptible de dessiner de nouveaux objectifs pour la société nationale qui vise à renforcer les acquis des trois derniers exercices. Plusieurs projets seront initiés pour adapter la deuxième vague de planification logistique aux besoins des régions.
Après la validation de six plans d'orientation pour les régions de Casablanca-Settat, Rabat-Sale-Kenitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la région de l'Oriental, Laayoune et Dakhla-Oued Eddahab, ce sont actuellement les études architecturales et techniques relatives à l'élaboration de la 1ère tranche de projets logistiques régionaux qui focalisent l'attention.
Outre l'épineuse question de la libération des terres estimée à 1 089 ha, l'État et les régions devront également se pencher conjointement sur les projets prioritaires.
A noter qu'une étude de l'impact du processus de financement sur les entreprises bénéficiaires au cours des 3 dernières années sera finalisée, en plus du lancement du programme de normalisation et de celui sur les outils de gestion de la formation dans le secteur.
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