Optimisation des coûts logistiques, traçabilité des importations et des exportations... : La massification des flux, une solution clé

Logistique
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L'augmentation du coût de la logistique constitue un obstacle majeur à la compétitivité des entreprises marocaines, tant au niveau local qu'à l'exportation.

La structure des coûts diffère d'une logistique à l'autre, selon le secteur et les marchés visés. De l'indépendance à ce jour, voire bien avant, le Maroc a su développer un savoir-faire intelligent dans le domaine.

Cependant, il y a des obstacles à surmonter pour gagner en performance et en rentabilité. "Les habitudes de programmation logistique que nous avons tournent autour de deux paramètres, à savoir le transport et le stockage.

Dans notre pays, le marché est contrôlé par les distributeurs et les grossistes. Et comme ils aiment maintenir une grande quantité de stocks, le moyen d'exécution le plus capitalistique pour eux est le transport", nous apprend Amine Laghidi, expert international et vice-président de l'African Mining and Energy Congress (voir interview).

La centralisation de l'activité logistique autour du transport est en effet un problème pour les opérateurs. Elle est l'une des principales causes de l'augmentation des coûts logistiques. Une augmentation dont l'impact s'étend jusqu'au consommateur final.

Pour y remédier, il est impératif de supprimer l'excès d'intermédiaires, tout au long de la chaîne, notamment ceux qui n'ont pas de valeur ajoutée créative. La multiplicité des acteurs sur la scène logistique augmente le coût de la distribution et in fine le coût de la logistique.

"La massification des flux est très importante. L'utilisation de gros véhicules pour transporter les marchandises est beaucoup moins chère. C'est une option moins chère pour les producteurs et les consommateurs. En plus du marché local, l'import-export gagnerait davantage à cette massification des flux.

D'où l'importance de développer les centrales d'achat sur une base privée ou dans le cadre d'un partenariat public-privé. Il s'agit de structures sectorielles ou multisectorielles qui négocieraient toutes les procédures non seulement pour les entreprises marocaines mais aussi pour les entreprises africaines.

L'importation est en effet très coûteuse pour les opérateurs marocains compte tenu du prix exorbitant du transport international, des délais de livraison des marchandises et de l'explosion de la demande.

Autant de facteurs qui font perdre aux acteurs leur pouvoir de négociation et leur capacité à choisir les bons fournisseurs et donc à plomber la qualité de leurs services.

La mise en place de centrales d'achat permettrait non seulement de combler ces lacunes, mais aussi de favoriser la recherche et le développement et d'éliminer les non-coûts.

Techniquement, les achats seront programmés périodiquement. Cela permettra aux opérateurs de préparer leurs entrepôts à l'avance, d'être solvables et de maîtriser les coûts en amont et en aval.

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